La lumière de l’œil – Les secrets de l’éclairage ancien

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(The light of the eye – The secrets of ancient lighting (English translation below))

Depuis que les fumeurs s’essayent à la cigarette électronique, on n’a plus guère l’occasion de voir du feu en ville. L’électricité est partout. Sauf au 4, sentier du tir de Malakoff : l’association des « Amis de Léon » veille à ce qu’on n’électrifie pas le dernier réverbère à gaz de France, le dernier depuis l’année 2000, année funeste pour son camarade de l’impasse Ponscarme. Nostalgie ? Ou serait-ce que la lumière d’une flamme, c’est vraiment différent d’un filament de tungstène incandescent ? Ça n’a l’air de rien, mais ce n’est pas si simple, une lampe à huile, une lame à pétrole, un bec de gaz. C’est un siècle de chimie, de Lavoisier à Auer von Welsbach, qui complote contre l’obscurité. Ce sont des matériaux, des réactions, des teintes, des mécanismes, des gestes et des outils oubliés. Peu de monde l’expliqueront mieux en France que M. Ara Kebapcioglu, dans la petite salle de son atelier-musée Lumière de l’œil, dans le coude de la rue Flatter, dans le 5ième arrondissement de Paris. Lire la suite